De la vigne au vin : des créations variétales adaptées au changement climatique et résistant aux maladies cryptogamiques Partie 2/2 : Approche viticole pour des vins de type VDQA

Image

Vins de qualité à teneur

réduite en alcool

(VDQA)

Données

physicochimiques

Les créations variétales proposées

dans le projet VDQA permettent

naturellement d’élaborer

des vins à teneur en alcool

réduite (9,5 % v/v à 11,5 % v/v),

en situation chaude et sèche

même à maturité poussée,

et récolte tardive. Ces génotypes

proviennent tous du programme

de croisement à partir

de Muscadinia rotundifolia

d’Alain Bouquet (figure 1).

À partir d’une collection de génotypes

résistants à l’oïdium

en particulier, présents dans le

conservatoire du domaine INRA

de Vassal, des sélections ont

été réalisées en 2004-2005 sur

les paramètres suivants : faible

degré, dégustation des baies à

maturité, analyses sensorielles à l’issue de microvinifications. Treize

génotypes résistants ont été sélectionnés pour implanter les premières

parcelles expérimentales en 2008 sur le domaine INRA de

Pech Rouge, et au lycée Charlemagne de Carcassonne (Aude) en

comparaison de témoins produisant des vins plus ou moins riches

en alcool (Merlot N, Piquepoul B, Morrastel N et Glera B).

Les parents des variétés à caractère VDQA retenues sont :

– en quatrième rétrocroisement (BC4), le Muscat de Hambourg descendant

(à 97,5 % vinifera) pour G1, G2, G3, G5, G7, G17 ;

– en quatrième recroisement (BC4), le Madina pour G6 et G18 ;

– en cinquième recroisement (BC5), l’Italia pour G9 ;

– en cinquième recroisement (BC5), l’Alphonse Lavallée pour G4,

G14, G15, G16.


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